Extrait / résumé
En 2016, sous l’égide de FranceAgriMer et de la coordination de l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV), est parue la nouvelle version du guide des bonnes pratiques d’hygiène (GBPH) appliqué à la filière vins.
Ce nouveau guide a pour objectifs de sensibiliser les professionnels de la filière aux notions de sécurité sanitaire des vins et d’apporter une aide méthodologique pour l’évaluation et la maîtrise des risques associés.
Si peu de nouveaux risques sanitaires sont apparus depuis cette dernière édition, la gestion des risques liés à l’hygiène dans les chais de vinification s’impose également dans la maîtrise de la qualité organoleptique des vins.
Les modifications climatiques très sensibles ces dernières années, les évolutions au niveau des pratiques culturales et de vinification, l’utilisation de nouveaux matériaux pour la vinification et l’élevage, le retour aux matériaux plus anciens – avec des contenants de type amphore en terre cuite ou en grès pour lesquels les données scientifiques sont rares – l’émergence de nouveaux conditionnements pour le produit fini ou encore l’environnement atmosphérique sont autant de sources de risques « hygiènes » pouvant impacter la qualité sensorielle et la sécurité sanitaire du vin. Il importe donc pour le professionnel de s’interroger régulièrement sur les risques associés à la production de vin. Loin de faire un examen exhaustif de tous les risques inhérents à toute production agroalimentaire, l’exposé se propose de faire un tour d’horizon des risques actuels les plus critiques et envisage également quelques risques à venir pour la filière vitivinicole.
Contexte technico-réglementaire en agroalimentaire : un cadre en évolution continue
Les réglementations en matière de sécurité alimentaire existent depuis des temps immémoriaux et sont en perpétuelle évolution.
Le cadre réglementaire s’est étoffé, au gré des évolutions sociétales, des événements historiques, des préoccupations citoyennes, des recommandations d’entités nationales ou supranationales (FAO, OMS, UE), des lois votées et des acteurs privés.
Mais aussi des avancées techniques, d’une part au sein de la force de production (additifs, produits phytosanitaires, nouveaux matériaux, nouveaux conditionnements), et d’autre part dans les capacités d’analyse des organismes de contrôle.
Auteur
Michel Dumoulin
Agro Œno Conseil – La Roche Vineuse – France.
Co-autrice
Delphine Grange
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